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Sofyan Amrabat clarifie son absence face à la Zambie
Longtemps interprétée comme un signal fort envoyé par Walid Regragui, l’absence de Sofyan Amrabat lors de la victoire du Maroc face à la Zambie (3-0) a nourri de nombreuses lectures. Certains observateurs y voyaient l’amorce d’un virage tactique assumé, avec l’émergence d’un milieu plus mobile et porté vers l’avant, incarné notamment par Neil El Aynaoui. La réalité est pourtant plus simple.
Le principal intéressé a lui-même dissipé les doutes. Amrabat a expliqué que son absence était strictement liée à un souci physique, sans aucun lien avec un choix technique. « J’ai manqué le match contre la Zambie à cause d’un gonflement à la cheville. Je vais essayer d’être prêt pour le match de dimanche », a-t-il indiqué après la rencontre.
Un visage plus offensif, mais sans rupture
Cette précision replace les choix du sélectionneur dans leur contexte. Privé de son métronome, le Maroc a proposé un jeu plus vertical, avec un pressing plus haut et une circulation de balle accélérée. Une configuration séduisante pour une partie du public, mais qui ne signifie pas pour autant une remise en cause durable des principes installés par Regragui.
Car le rôle d’Amrabat dépasse la simple occupation du milieu. Pilier de l’équilibre défensif, garant du tempo et de la transition, l’ancien joueur de la Fiorentina demeure un élément structurant du projet, en particulier dans les rencontres à élimination directe où la maîtrise et la sécurité pèsent souvent plus lourd que la prise de risques.
Vers un retour face à la Tanzanie
Son retour probable pour le huitième de finale face à la Tanzanie, programmé dimanche à 17h (GMT+1), pourrait donc rebattre les cartes. Le staff devra alors arbitrer entre l’élan offensif observé face à la Zambie et un registre plus posé, fondé sur le contrôle du jeu.
Malgré son forfait, Amrabat a tenu à rappeler l’essentiel : la qualification et la dynamique collective. « Le plus important, c’est la victoire. Nous avons bien joué et atteint notre objectif », a-t-il souligné, saluant la première place du groupe conclue avec sept points.
À l’aube de la phase à élimination directe, la question demeure ouverte : continuité offensive ou retour à un équilibre plus classique ? Réponse sur le terrain, où chaque détail tactique peut désormais faire la différence.