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Succès retentissant de l’amnistie fiscale : plus de 50 milliards de dirhams déclarés
L’opération d’amnistie fiscale sur le cash et les avoirs non déclarés, introduite dans la loi de finances 2024, a dépassé toutes les attentes. Ce dispositif, visant à régulariser des sommes non justifiées, a permis de déclarer plus de 50 milliards de dirhams, un montant historique pour ce type de mesure.
Un bilan impressionnant
Les chiffres révèlent que près de 30 milliards de dirhams ont été déposés sous forme de liquidités dans les banques, avec Attijariwafa Bank en tête des institutions concernées. À ce montant s’ajoutent environ 20 milliards de dirhams liés à des acquisitions immobilières et des apports en comptes courants d’associés. Cette mobilisation record reflète la confiance des contribuables dans le dispositif.
Avec une contribution libératoire de 5 % prélevée sur ces montants, l’opération devrait générer environ 2,5 milliards de dirhams de recettes fiscales pour l’État. Ces fonds apparaîtront dans le budget général de 2025, les banques étant tenues de reverser les prélèvements au Trésor dans un délai d’un mois suivant la déclaration.
Un dispositif bien conçu
Selon des experts, ce succès repose sur une conception minutieuse du dispositif. « Cette année, le système a été précédé d’une vaste campagne de contrôles ciblés sur les grandes fortunes non déclarées », explique un expert-comptable. Le système d’analyse de la Direction générale des impôts (DGI) a joué un rôle central en repérant les déséquilibres entre les revenus déclarés et les dépenses. Lorsque des disparités étaient détectées, des contrôles systématiques étaient lancés.
Cette approche proactive a permis de réduire l’évasion fiscale et d’élargir l’assiette contributive, tout en offrant une opportunité de régularisation sans crainte de sanctions pour les contribuables concernés.
Une opération bien plus fructueuse que prévu
Le volume total assaini lors de cette amnistie est dix fois supérieur à celui de l’opération similaire de 2020, largement entravée par les effets de la pandémie de Covid-19. Contrairement aux montants exagérés rapportés par certains médias, qui évoquaient des prélèvements pouvant atteindre 50 milliards de dirhams, l’objectif réaliste de 2,5 milliards reste considérable pour l’économie nationale.
Cette amnistie fiscale, en plus de renforcer les ressources budgétaires, constitue un levier essentiel pour inciter à une meilleure transparence et à une plus grande adhésion des citoyens au système fiscal.