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Un conseiller bangladais crée la polémique à l’aéroport
Un incident inhabituel survenu à l’aéroport international Hazrat-Shahjalal de Dhaka, samedi 28 juin, a mis sous les projecteurs Asif Mahmud Shojib Bhuiyan, conseiller bangladais auprès de plusieurs ministères. Un chargeur de pistolet contenant une cartouche a été découvert dans ses bagages alors qu’il s’apprêtait à s’envoler vers le Maroc, où il devait participer au programme « Capitale de la jeunesse de l’OCI » à Marrakech.
Repéré lors du passage aux rayons X, l’objet a immédiatement alerté les agents de sécurité. Connu pour sa proximité avec les cercles gouvernementaux, M. Bhuiyan est notamment conseiller pour le ministère de l’Administration locale et celui de la Jeunesse et des Sports. « Il a reconnu les faits et s’est montré pleinement coopératif », a indiqué Ragib Samad, directeur exécutif de l’aéroport.
L’incident a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, les images de vidéosurveillance montrant l’intéressé reprenant ses affaires avant d’être brièvement retenu par les autorités. Il a finalement pu poursuivre son voyage, après avoir remis le chargeur à un membre de son équipe protocolaire.
Explication depuis Marrakech
Le lendemain, depuis Marrakech, Asif Mahmud Shojib Bhuiyan a publié une déclaration sur son compte Facebook officiel. Il y explique détenir une arme légalement enregistrée, justifiant cela par des raisons de sécurité personnelle. « Les responsables engagés dans des mouvements sociaux sont parfois exposés à des menaces. Lorsque la protection officielle fait défaut, il est normal de prendre des mesures pour assurer la sécurité de sa famille », a-t-il écrit.
Selon lui, l’arme à feu et un autre chargeur sont restés à son domicile. Le chargeur découvert aurait été glissé par erreur dans son sac lors de la préparation des bagages avant un vol matinal. « Il n’y avait aucune volonté de dissimuler quoi que ce soit. Et que ferais-je d’un chargeur sans arme ? »
Suspicion, légalité et démenti de censure
L’incident a suscité un débat dans l’opinion bangladaise. Certains ont remis en cause la légalité de la possession d’arme par le conseiller, l’âge minimum pour obtenir un permis étant fixé à 30 ans. Mais les détenteurs de fonctions ministérielles bénéficient d’une exemption à cette règle.
Par ailleurs, des accusations ont émergé concernant la suppression présumée d’articles en ligne. M. Bhuiyan a réfuté toute tentative de censure : « J’étais en vol durant toute la polémique. À mon arrivée, j’ai découvert l’ampleur des discussions. Je n’ai exercé aucune pression sur les médias. »
Un rappel sur les responsabilités diplomatiques
Si l’affaire n’a donné lieu à aucune poursuite judiciaire, elle interroge sur le devoir de vigilance des représentants officiels en déplacement à l’étranger, surtout dans un contexte international sensible.
Aucun commentaire n’a pour l’instant été émis par les autorités bangladaises ni par les organisateurs de l’événement à Marrakech. Le conseiller a néanmoins pu rejoindre les activités prévues dans le cadre du programme de l’OCI, bien qu’au centre d’une attention médiatique inattendue.
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