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Washington presse les belligérants soudanais d’accepter une trêve humanitaire
La médiation internationale peine toujours à obtenir une accalmie au Soudan, où les combats entre l’armée régulière et les Forces de soutien rapide (FSR) continuent de plonger le pays dans une crise humanitaire sans précédent. En déplacement à Abou Dhabi, l’émissaire américain pour l’Afrique, Massad Boulos, a confirmé mardi qu’aucune des deux parties n’avait accepté la dernière proposition de cessez-le-feu soumise par Washington au nom des médiateurs.
« Nous appelons les deux parties à accepter la trêve humanitaire telle que présentée, sans conditions préalables », a déclaré le diplomate devant la presse. Cette prise de position intervient quelques heures après l’annonce par les FSR d’une trêve unilatérale de trois mois, une déclaration accueillie avec prudence par la communauté internationale, faute d’un engagement similaire de l’armée soudanaise.
Depuis le début du conflit en avril 2023, les négociations autour d’un cessez-le-feu durable se multiplient mais restent systématiquement entravées par les rivalités entre les deux camps, chacun cherchant à consolider ses positions sur le terrain avant toute concession. Les médiateurs américains, soutenus par plusieurs pays de la région, tentent de rétablir un dialogue direct, mais les progrès demeurent minimes.
Alors que les combats se poursuivent, la situation humanitaire se dégrade rapidement : déplacements massifs de civils, infrastructures détruites, pénurie d’eau et de médicaments, flambée de la violence. Les États-Unis insistent sur l’urgence d’une trêve permettant l’acheminement de l’aide vitale, indispensable pour des millions de Soudanais.
À ce stade, Washington espère convaincre les deux forces en présence d’accepter une cessation immédiate des hostilités, jugeant qu’il s’agit d’un préalable incontournable avant d’envisager un dialogue politique plus large.
La communauté internationale reste en attente d’une réponse officielle des deux parties, mais l’impasse persiste.