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Yémen : l’ONU exige la libération de ses employés
Depuis près d’un an, des dizaines d’employés des Nations unies et d’organisations humanitaires locales et internationales croupissent derrière les barreaux dans les zones contrôlées par les Houthis au Yémen. Vendredi, Amnesty International et Human Rights Watch ont uni leurs voix pour demander la libération immédiate et sans conditions de ces travailleurs humanitaires injustement détenus.
Le Yémen, plongé depuis plus de dix ans dans une grave crise humanitaire exacerbée par les conflits armés, dépend largement des aides humanitaires internationales pour assurer la survie de sa population. Or, la répression menée par les Houthis contre le personnel humanitaire complique gravement l’acheminement de ces aides vitales.
Depuis mai 2024, plusieurs vagues d’arrestations ont visé non seulement des employés de l’ONU, mais aussi des travailleurs locaux des ONG. Les autorités houthis justifient ces détentions par des accusations d’espionnage, prétendant l’existence d’un « réseau américano-israélien » opérant sous couverture humanitaire. Ces accusations sont fermement rejetées par l’ONU, qui dénonce des arrestations arbitraires, sans inculpation, sans accès à des avocats ni contacts familiaux.
À ce jour, seules sept personnes ont été relâchées, tandis qu’au moins une cinquantaine demeurent derrière les barreaux. « Il est choquant que la plupart de ces membres du personnel de l’ONU et de la société civile aient maintenant passé presque un an en détention arbitraire pour avoir simplement fait leur travail », déplore Diala Haidar, chercheuse sur le Yémen à Amnesty International.
Pour Niku Jafarnia de Human Rights Watch, les Houthis devraient au contraire « faciliter le travail des employés des organisations humanitaires et le flux des aides », et non les entraver. Cette répression s’inscrit dans une campagne plus large visant la société civile dans les zones sous contrôle houthiste depuis leur prise de Sanaa en 2014.
L’ONU a dû réagir en suspendant certaines de ses activités et en limitant les déplacements de son personnel, ce qui aggrave encore la situation humanitaire sur place. Dans un pays où des millions de personnes dépendent de l’aide internationale pour se nourrir, se soigner ou s’abriter, ces arrestations sont non seulement une atteinte aux droits humains, mais aussi une menace directe pour la survie de la population.
Les appels de l’ONU et des ONG se multiplient, mais restent pour l’instant sans réponse des Houthis. La communauté internationale suit cette affaire de près, redoutant une détérioration encore plus dramatique de la situation humanitaire au Yémen si ces détentions perdurent.