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Gaza : 43 morts, l’espoir de trêve s’éloigne
La bande de Gaza a connu une nouvelle journée sanglante ce dimanche, marquée par des frappes israéliennes ayant coûté la vie à au moins 43 Palestiniens, selon la Défense civile du territoire. Alors que les discussions pour un cessez-le-feu piétinent, l’ancien président américain Donald Trump a affiché un optimisme déconcertant, déclarant espérer une résolution du conflit « dès la semaine prochaine ».
Les bombardements israéliens ont touché plusieurs zones densément peuplées du territoire assiégé. À Gaza-ville, onze personnes, dont des femmes et des enfants, ont péri sur un marché. Au centre, à Nousseirat, vingt personnes ont été tuées, dont dix près d’un point de distribution d’eau potable. D’autres frappes ont visé le camp de déplacés d’Al-Mawassi, dans le sud. L’armée israélienne a affirmé cibler un cadre du Jihad islamique, allié du Hamas, mais a reconnu qu’une munition était tombée loin de sa cible en raison d’un « dysfonctionnement technique ».
À l’hôpital Al-Aqsa de Deir al-Balah, les pleurs des familles endeuillées résonnaient alors que les corps de leurs proches étaient enveloppés dans des sacs mortuaires. « Ils tuent des civils. Il ne nous reste plus rien », a crié Mahmoud al-Chami, un habitant de Nousseirat, appelant la communauté internationale à mettre fin à la guerre.
Crise humanitaire aggravée
Alors que les frappes s’intensifient, la situation humanitaire à Gaza continue de se dégrader. Sept agences des Nations Unies ont alerté sur l’extrême pénurie de carburant qui met en péril l’approvisionnement en eau, l’électricité et les services médicaux. Selon le réseau d’ONG palestiniennes, seuls 150.000 litres de carburant ont été acheminés ces derniers jours, loin des 275.000 litres nécessaires quotidiennement.
Un nouveau bateau transportant de l’aide humanitaire et des militants pro-palestiniens a quitté la Sicile en direction de Gaza, un mois après qu’un navire similaire ait été intercepté par la marine israélienne.
Négociations dans l’impasse
Les pourparlers en vue d’un cessez-le-feu, relancés le 6 juillet à Doha avec la médiation du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis, sont actuellement au point mort. Les deux parties s’accusent mutuellement de bloquer les discussions. Une source palestinienne a dénoncé les intentions israéliennes de maintenir leur présence militaire sur près de la moitié du territoire de Gaza, ce qui serait selon elle une stratégie pour forcer le déplacement massif des civils vers l’Égypte.
Néanmoins, certains points semblent progresser, notamment sur l’acheminement de l’aide et les conditions d’un échange entre prisonniers palestiniens et otages israéliens. Du côté israélien, un haut responsable a affirmé que son pays faisait preuve de « flexibilité » et a accusé le Hamas de « saboter » les pourparlers.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a quant à lui réaffirmé les objectifs d’Israël : la libération des otages, la neutralisation du Hamas, et la restauration d’un contrôle sécuritaire sur Gaza.
Une guerre qui s’enlise
Depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023, déclenchée par une attaque meurtrière du Hamas qui a fait 1.219 morts en Israël, les représailles israéliennes ont tué plus de 58.000 Palestiniens, principalement des civils, selon les données du ministère de la Santé de Gaza, jugées crédibles par les Nations Unies. À ce jour, 49 otages israéliens sont toujours retenus à Gaza, dont 27 seraient morts.
À Jérusalem, la pression populaire augmente. Des proches d’otages ont manifesté à nouveau devant le bureau de Netanyahu, projetant les portraits géants de leurs proches disparus sur les murs des immeubles. « La majorité absolue des Israéliens veut la fin de cette guerre et le retour de tous les otages », a affirmé Yotam Cohen, dont le frère est toujours captif.
Alors que le monde attend un hypothétique apaisement, Gaza continue de s’enfoncer dans le chaos, victime d’un conflit sans fin et d’un horizon politique toujours plus incertain.