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L'OIT salue la nouvelle loi sur la grève au Maroc
Gilbert F. Houngbo, Directeur général de l’Organisation internationale du Travail (OIT), a exprimé mercredi sa satisfaction suite à l’adoption de la loi régissant le droit de grève au Maroc et à sa validation par la Cour constitutionnelle. Lors d’une conférence de presse à Genève, il a qualifié cette avancée de “très bonne nouvelle”, soulignant que cette mesure renforce la place du social dans la stratégie de développement socio-économique et politique du Royaume.
L’adoption de cette loi, après 63 ans d’attente, représente une étape cruciale dans la régulation des relations entre les travailleurs et les employeurs au Maroc. M. Houngbo a salué le dialogue social constructif qui a accompagné l’élaboration et l’adoption de cette législation. Il a estimé que ce processus était un modèle de coopération et une condition essentielle pour assurer la pérennité des réformes.
En effet, cette nouvelle loi marque un tournant majeur dans le pays en conciliant les intérêts sociaux, économiques et sociétaux. Elle prévoit notamment un service minimum en cas de grève, une disposition clé qui vise à maintenir un équilibre entre les droits des travailleurs et les besoins de la société. Le Maroc rejoint ainsi un petit nombre de pays ayant réussi à harmoniser ces enjeux dans un cadre législatif.
Gilbert Houngbo a également exprimé sa reconnaissance à l’égard du Maroc pour sa coopération avec l’OIT et pour son rôle actif dans la lutte contre le travail des enfants. Il a rappelé qu’en début d’année 2026, le Royaume accueillera un sommet mondial sur ce sujet, un événement d’envergure pour la communauté internationale. Le ministre marocain de l’Inclusion économique, Younes Sekkouri, qui participe actuellement à une visite officielle à Genève, a souligné que cette loi répondait à un besoin crucial d’équilibrer les droits des travailleurs et les impératifs économiques du pays.
Le ministre a également évoqué d’autres initiatives sociales importantes, telles que la feuille de route pour l’emploi et les projets visant à soutenir les jeunes "NEET" (ni en emploi, ni en études, ni en formation), un projet qui vise à aider environ un million de jeunes à intégrer le marché du travail.
Les discussions ont également porté sur la coopération continue entre le Maroc et l’OIT, notamment dans la lutte contre le travail des enfants. M. Sekkouri a rappelé les progrès réalisés par le Royaume dans ce domaine grâce aux Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, soulignant que le Maroc est désormais reconnu comme un leader mondial dans la protection des droits des enfants.
Cette rencontre a été marquée par la présence de l’ambassadeur marocain à Genève, Omar Zniber, et de la Directrice de la coopération internationale au ministère de l’Inclusion économique, Nour Elamarti.