Advertising

Le président bulgare appelle à la libération de Nicolas Sarkozy

Hier 22:10
Le président bulgare appelle à la libération de Nicolas Sarkozy
Zoom

Le président bulgare Roumen Radev a lancé, depuis Sofia, un appel public à la libération de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, actuellement incarcéré en France. Son intervention est survenue lors d’une cérémonie officielle au siège de la Présidence, où une distinction honorifique a été remise à un ancien ambassadeur britannique ayant joué un rôle diplomatique en Libye.

Roumen Radev a rappelé l’implication personnelle de Nicolas Sarkozy dans la libération des cinq infirmières bulgares et du médecin palestinien, détenus plus de huit ans dans des prisons libyennes et accusés à tort d’avoir transmis le VIH à des centaines d’enfants. Leur retour à Sofia, en juillet 2007, avait marqué la fin d’un feuilleton diplomatique international complexe, achevé à bord d’un avion présidentiel français, aux côtés de Cécilia Sarkozy.

Selon le président bulgare, la situation judiciaire de l’ancien chef de l’État français mérite une « attention humanitaire » en raison de ce qu’il qualifie de « contribution déterminante à l’un des épisodes diplomatiques les plus sensibles de l’histoire contemporaine bulgare ». Il a invité les dirigeants européens à exprimer « soutien, compréhension et gratitude » envers Nicolas Sarkozy.

L’ancien président français est détenu à la prison de la Santé à Paris, après sa condamnation à cinq ans de prison ferme pour association de malfaiteurs dans le dossier dit du « financement libyen » de sa campagne présidentielle de 2007. La cour d’appel de Paris doit examiner prochainement sa demande de mise en liberté. Cette incarcération constitue une situation inédite sous la Ve République.

En Bulgarie, l’appel de Roumen Radev s’ajoute à ceux de deux anciens présidents qui, ces derniers jours, avaient déjà exprimé publiquement leur solidarité avec Nicolas Sarkozy. Ce soutien met en lumière la mémoire encore vive, dans l’opinion bulgare, de la mobilisation diplomatique qui avait permis le retour des infirmières, et souligne le poids symbolique que continue de porter cet épisode dans les relations bilatérales entre Sofia et Paris.



Lire la suite