Luis Enrique, l'architecte d'un PSG retrouvé : Hakimi salue un entraîneur visionnaire

Paris salue son chef d’orchestre. À l’issue d’une qualification retentissante contre Arsenal, le défenseur du Paris Saint-Germain Achraf Hakimi n’a pas tari d’éloges sur Luis Enrique, entraîneur espagnol arrivé à la tête du club parisien en début de saison. Le PSG s’est imposé avec brio au Parc des Princes, validant ainsi son billet pour la finale de la Ligue des champions 2025.

« Luis Enrique a créé une grande équipe », a affirmé le latéral marocain au micro de Canal+, visiblement ému après la rencontre. Cette déclaration vient couronner un parcours européen impressionnant du PSG, souvent jugé inconstant ces dernières années sur la scène continentale.

Un entraîneur transformateur

Depuis son arrivée, Luis Enrique semble avoir métamorphosé l’équipe parisienne. Discipline, cohésion et ambition : le coach espagnol a su imposer son style sans effacer les individualités. Pour Hakimi, l’impact va bien au-delà du collectif : « Il m’a permis d’atteindre un niveau que je n’aurais jamais pensé atteindre. » Cette saison, le Marocain vit en effet l’une des meilleures périodes de sa carrière, tant sur le plan technique que mental.

Un but décisif, une qualification historique

Mercredi soir, c’est justement Achraf Hakimi qui a scellé le sort de la demi-finale retour face à Arsenal. À la 72e minute, son tir enroulé du pied droit, chirurgicalement placé au ras du poteau, a fait chavirer le Parc des Princes. Ce but, son septième de la saison, a permis au PSG de s’imposer 2-1 après une victoire 1-0 à l’aller. À lui seul, Hakimi incarne le renouveau d’un club qui a souvent vacillé au moment décisif.

Objectif Munich

Le 31 mai prochain, le PSG affrontera l’Inter Milan en finale, à Munich. Ce sera la deuxième finale de C1 de son histoire, après celle de 2020, perdue face au Bayern. Une occasion unique de marquer l’histoire du football français, qui n’a connu qu’un seul vainqueur en Ligue des champions : l’Olympique de Marseille, en 1993.

Une famille, un projet

Au-delà des performances individuelles, Hakimi insiste sur l’unité du groupe : « On est une équipe, on est une famille, on mérite ce moment ». Un message fort, symbole d’un état d’esprit retrouvé au sein du club de la capitale, souvent critiqué pour sa dépendance à ses stars.

Avec un entraîneur respecté, des cadres au sommet de leur forme, et une dynamique collective enfin au rendez-vous, le Paris SG semble prêt à écrire une nouvelle page de son histoire. Munich les attend.