RS Berkane bloquée à l’aéroport de Zanzibar avant la finale

À deux jours d’un rendez-vous continental crucial, la Renaissance Sportive de Berkane a une nouvelle fois vu sa préparation perturbée par une arrivée chaotique à l’étranger. Après un vol sans encombre vers Zanzibar, où les hommes de Mouine Chaâbani doivent affronter le Simba SC en finale retour de la Coupe de la Confédération, c’est sur le tarmac même que les ennuis ont commencé.

Jeudi, à leur descente d’avion, les joueurs et le staff de la RS Berkane ont été retenus pendant plusieurs heures à l’aéroport international de Zanzibar, officiellement en raison d’une panne du système de contrôle des passeports. Une justification qui n’a pas suffi à calmer les esprits au sein de la délégation marocaine, contrainte d’attendre dans des conditions jugées inacceptables, sans véritable assistance ni prise en charge de la part du club hôte ou des autorités locales.

Le club marocain n’a pas caché son incompréhension face à cette situation, d’autant plus qu’il ne s’agit pas d’un premier incident de ce genre. En mai 2023, lors d’un déplacement en Algérie, la RS Berkane avait déjà dénoncé des entraves logistiques, des retards volontaires et un climat d’hostilité lors d’un autre match continental décisif.

Le sentiment d’un schéma qui se répète nourrit aujourd’hui la colère et les suspicions du côté du club orange. Certains y voient une tentative de déstabilisation psychologique à l’approche de l’échéance, quand d’autres s’interrogent sur la capacité des instances africaines à garantir des conditions équitables et professionnelles pour toutes les équipes engagées.

Malgré cet accueil plus que discutable, la RS Berkane reste en position favorable, après sa victoire 2-0 à l’aller au stade municipal de Berkane. Le match retour, prévu ce dimanche 25 mai à 14h (heure marocaine) au stade Amaan de Zanzibar, s’annonce toutefois sous haute tension.

Pour espérer brandir le trophée, les coéquipiers de Munir Mohamedi devront non seulement faire face à l’adversaire tanzanien, mais aussi surmonter cette impression persistante de malédiction aéroportuaire, qui colle décidément à leur parcours en Afrique.