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Marrakech : le numérique au centre d’un congrès international
Plus de 200 chercheurs, experts, universitaires et représentants du secteur industriel se sont réunis mercredi à Marrakech à l’occasion de la 4ᵉ édition du Congrès international sur les technologies avancées (ICAT 2025). Un rendez-vous scientifique majeur dédié aux mutations profondes générées par la transformation numérique dans les domaines économiques, industriels, éducatifs et sociétaux.
Organisé par la Faculté des Sciences Semlalia de Marrakech et l’École Nationale des Sciences Appliquées (ENSA) de Safi, relevant de l’Université Cadi Ayyad (UCA), l’événement met en avant l’essor accéléré de l’intelligence artificielle, de l’Internet des objets, des énergies renouvelables, de la cybersécurité et de l’éducation numérique. Autant de technologies qui redéfinissent les modèles de développement et exigent une vision collective tournée vers l’innovation durable.
Les participants ont insisté sur la nécessité de renforcer la collaboration entre institutions scientifiques, industrielles et publiques afin d’accompagner ces transformations structurelles. L’objectif : bâtir un modèle économique résilient, inclusif et capable d’anticiper les besoins d’un monde en constante évolution.
Lors de la séance d’ouverture, le doyen de la Faculté des Sciences Semlalia, El Hassan El Mouden, a souligné que ce congrès constitue un espace stratégique pour comprendre les dynamiques d’un environnement marqué par la numérisation accélérée. Il a mis l’accent sur l’intégration des technologies avancées dans l’industrie, l’énergie, l’éducation et les services publics, la présentant comme une opportunité majeure pour améliorer la compétitivité et soutenir la transition du Maroc vers une économie intelligente et durable.
L’UCA ambitionne ainsi de consolider son rôle de pôle régional d’innovation en favorisant les collaborations scientifiques et en encourageant les jeunes chercheurs à s’impliquer davantage dans le développement d’un écosystème numérique performant.
De son côté, Yann Deval, professeur au laboratoire IMS Bordeaux, a rappelé que l’IA et l’Internet des objets se trouvent aujourd’hui au cœur des stratégies internationales. Ces technologies permettent d’optimiser les processus industriels, de renforcer la sécurité des infrastructures et d’accélérer la transition écologique grâce à des solutions intelligentes appliquées à l’énergie, aux transports et à la gestion urbaine.
Il a également insisté sur l’importance des partenariats entre universités marocaines et institutions internationales, affirmant qu’ils constituent un levier essentiel pour produire une recherche d’avant-garde et développer des solutions adaptées aux enjeux contemporains : durabilité, compétitivité et digitalisation de l’éducation.
Poursuivi jusqu’au 21 novembre, ICAT 2025 vise à renforcer les synergies entre monde académique et secteur industriel, à encourager la recherche appliquée et à promouvoir des solutions numériques durables. Une dynamique qui conforte la position du Maroc comme hub régional de recherche et d’innovation dans le domaine des technologies avancées.