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Paris et Alger : une relation sous tension, entre fermeté et dialogue
Huit mois de crise diplomatique entre la France et l’Algérie ont mis à l’épreuve une relation déjà complexe, marquée par des désaccords sur des dossiers sensibles. Face à cette impasse, Paris affiche sa volonté de renouer le dialogue tout en maintenant une position ferme.
Jean-Noël Barrot, chef de la diplomatie française, a affirmé mardi devant l’Assemblée nationale que la France souhaitait résoudre ces tensions « avec exigence et sans aucune faiblesse ». Cette déclaration intervient au lendemain d’un échange entre Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune, visant à relancer la coopération bilatérale.
Un dialogue relancé mais des défis persistants
La rencontre entre les deux présidents a ouvert une nouvelle phase diplomatique avec pour priorité la reprise « sans délai » de la coopération sécuritaire et migratoire. Toutefois, plusieurs sujets demeurent sources de friction, notamment la réadmission des Algériens sous obligation de quitter la France et la détention de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné à cinq ans de prison en Algérie.
Un autre point de discorde est le soutien de la France au plan d’autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine, une position qui a exacerbé les tensions avec Alger. La situation s’est envenimée à l’automne avec l’arrestation de Boualem Sansal, puis après l’attentat de Mulhouse du 22 février, impliquant un ressortissant algérien dont la réadmission avait été refusée par Alger.
Entre coopération et rapports de force
La France insiste sur la nécessité d’une coopération concrète en matière de lutte contre le terrorisme, de sécurité et de gestion des flux migratoires. Toutefois, Alger reste méfiante face aux positions françaises jugées parfois ambiguës.
La visite prochaine de Jean-Noël Barrot en Algérie devrait préciser les contours de cette reprise du dialogue. Reste à savoir si Paris et Alger parviendront à dépasser leurs différends pour instaurer une relation plus stable et pragmatique.