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Tensions Iran–USA : menace sur les bases américaines
L’ombre d’une confrontation militaire directe entre l’Iran et les États-Unis ressurgit, ravivant les tensions nucléaires dans la région du Moyen-Orient. Téhéran a averti ce mercredi qu’en cas de conflit armé, les bases militaires américaines dans la région seraient des cibles potentielles. Un signal fort, lancé alors que les négociations autour du programme nucléaire iranien piétinent.
« Leurs bases sont à notre portée », a déclaré le ministre iranien de la Défense, Aziz Nasirzadeh, en précisant que toute agression contre l’Iran entraînerait des pertes significatives pour l’adversaire. Les États-Unis disposent en effet d’un maillage militaire dense autour de l’Iran, notamment au Qatar où se situe le siège du commandement central américain pour le Moyen-Orient (Centcom).
Ces déclarations interviennent dans un contexte de vives tensions diplomatiques. Alors que cinq cycles de négociations indirectes ont été engagés entre les deux pays sous médiation omanaise depuis avril, les divergences persistent, en particulier sur la question de l’enrichissement d’uranium. Washington exige une limitation drastique, voire une cessation totale, de cette activité, tandis que Téhéran refuse catégoriquement, invoquant ses droits en vertu du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP).
Les inquiétudes sont renforcées par les dernières estimations de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui indiquent que l’Iran enrichit actuellement de l’uranium à un taux de 60 %, loin au-dessus de la limite de 3,67 % fixée par l’accord de 2015, et dangereusement proche du seuil militaire de 90 %. Cette escalade technique reflète la frustration de Téhéran face aux sanctions économiques toujours en vigueur.
À Washington, le président Donald Trump a exprimé son scepticisme sur les chances d’un accord, accusant l’Iran de temporiser et d’éviter l’engagement. Dans un entretien récent, il a néanmoins affirmé préférer « éviter la guerre », tout en réaffirmant la possibilité d’une option militaire si les pourparlers échouaient.
Parallèlement, les tensions s’intensifient aussi sur le plan diplomatique. Une résolution condamnant le manque de coopération iranienne avec l’AIEA a été soumise par les États-Unis et leurs alliés européens. Si elle est adoptée, elle pourrait ouvrir la voie à un rétablissement de sanctions internationales via un mécanisme prévu dans l’accord de 2015.
Téhéran, de son côté, menace de réduire sa collaboration avec l’AIEA en cas d’adoption de cette résolution. Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a rejeté la dernière proposition américaine, la qualifiant de contraire aux intérêts nationaux de l’Iran. Un texte alternatif iranien serait en préparation.
Le bras de fer entre Washington et Téhéran s’inscrit dans une dynamique où diplomatie et démonstration de force se mêlent dangereusement. L’avenir du programme nucléaire iranien, et la stabilité du Moyen-Orient, pourraient dépendre des décisions prises dans les tout prochains jours à Vienne et à Washington.