Le Roi Mohammed VI accorde sa grâce à 638 personnes à l'occasion de l'Aïd Al Mawlid Annabaoui

À l'occasion de l'Aïd Al Mawlid Annabaoui de l'année 1446 H-2024 G, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, a accordé sa grâce à un ensemble de personnes condamnées par différents tribunaux du Royaume. Cette décision, annoncée par un communiqué du ministère de la Justice, concerne 638 individus, dont certains sont en détention et d'autres en liberté.

Le communiqué précise que les bénéficiaires de la grâce royale en détention sont au nombre de 481. Parmi eux, 25 détenus ont bénéficié d'une grâce sur le reliquat de leur peine d'emprisonnement ou de réclusion, tandis que 453 autres ont vu leur peine d'emprisonnement ou de réclusion entièrement remise. De plus, trois détenus ont vu leur peine perpétuelle commutée en peine à temps.

Les bénéficiaires de la grâce royale en liberté sont au nombre de 157. Parmi eux, 39 personnes ont bénéficié d'une grâce sur la peine d'emprisonnement ou son reliquat, 10 personnes ont bénéficié d'une grâce sur la peine d'emprisonnement avec maintien de l'amende, 100 personnes ont bénéficié d'une grâce sur la peine d'amende, et 8 personnes ont bénéficié d'une grâce sur la peine d'emprisonnement et d'amende.

Cette décision royale intervient dans un contexte de célébration de l'Aïd Al Mawlid Annabaoui, une fête religieuse importante qui commémore la naissance du Prophète Mohammed. Elle symbolise la clémence et la miséricorde, des valeurs chères à l'islam et à la tradition marocaine.

Le communiqué se conclut par des vœux de protection et de gloire pour Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ainsi que pour Son Altesse Royale le Prince Héritier Moulay El Hassan et tous les membres de la Famille Royale. Cette initiative royale est perçue comme un geste de bienveillance et de compassion envers les personnes condamnées, soulignant l'engagement du Roi en faveur de la justice et de la réconciliation nationale.

Cette grâce royale est également un rappel de l'importance des valeurs humaines et de la réhabilitation des individus dans la société marocaine. Elle vise à offrir une seconde chance à ceux qui ont été condamnés, en leur permettant de réintégrer la société et de contribuer positivement à son développement.